Le bon pain de la boulangère
Lève, lève, lève avec CO2!
L'eau Perrier - elle aussi - libère,
Comme le Pepsi gazeux,
Des bulles piquantes et légères
Faites de gaz CO2!
Le bon pain de la boulangère
Lève, lève, lève avec CO2!
Inspirez - hhahh - expirez - pffhh -,
Vous venez d’en rejeter;
Inspirez - hhahh - expirez - pffhh -,
Le CO2 vous sort du nez!
Respirer,
respirer,
Respirer, c’est fabriquer
Du CO2 (bis), jusqu’à un kilo par journée.
La bougie qui est allumée
Baisse, baisse, baisse, ah ha: CO2!
La grosse bûche dans la cheminée
Chauffe, chauffe, chauffe, ah ha: CO2!
Des milliards de tonnes par année
Montent, hélas, jusqu’aux cieux,
Parce qu’on aime tellement consommer
Pétrole et charbon, rois du CO2!
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Toutes ces tonnes accumulées
Enserrent la Terre et la font suer - c’est odieux!
Oui, ces tonnes accumulées
Enserrent la Terre et la font suer - c’est odieux!
Américains et Canadiens
Roulent, roulent, roulent, ah ha: CO2!
Leurs gros carosses sur les chemins
Foncent, foncent, foncent, ah ha: CO2!
Ils circulent tant et si bien
Que deux milliards par an, oui DEUX
Deux milliards de tonnes, ce n’est pas rien,
Montent en l’air, encore CO2!
Il est grand temps de mettre frein
À leurs excès comme à, comme à ceux
Du charbon qui crache, mine de rien,
Presque autant qu’eux, qu’eux de CO2.
Allumez, éteignez,
Vous venez d’en fabriquer;
Allumez, éteignez,
Parce qu’environ la moitié,
La moitié, la moitié de toute l’électricité
En Amérique du Nord est tirée
Du charbon qu’on fait brûler.
Mais chaque plante ne saurait pousser
Sans, sans, sans… sans son CO2!
Pour grandir, elle fixe le C,
Enrichissant l’air d’oxygène O2.
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Donc, pas question d’éliminer
Le dioxyde de carbone,
Non, le danger c’est la quantité,
Ce sont les milliards, les milliards de tonnes.
Toutes ces tonnes accumulées
Enserrent la Terre et la font suer - c’est odieux!
Oui, ces tonnes accumulées
Enserrent la Terre et la font suer - c’est odieux!
Assez, c’est assez!
Échaudée,
La Terre nous crie: «Danger!
Ça suffit!»
Eh oui,
Toutes ces tonnes réchauffent l'atmosphère.
Le climat
de la Terre,
Oui, le climat s'altère
Au lieu de baisser les paupières
Secouez-vous et changez de manières.
Retenez, tout d’abord:
Gaspiller n’est pas un sport,
Et l’abus des bonnes choses
Empoisonne à petite dose.
Ménagez vos transports,
Soyez moins énergivores,
Sinon vous serez la cause
D’une méchante overdose!
2004 05 26
Paroles : Professeure
Philosoft
(H. Michaud-Lalanne)
Musique : Robert Schumann
Voix & Clavier : Florence
Khoriaty
Photos: Mario
Lalanne
Enregistré au Studio Michel Cassar
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